Je savais que le Parti québécois «était dan’ marde», comme
disent les Français – ceux d’ici, en tout cas –, mais je n’imaginais pas que ce
fût à ce point. En fait, je tendais à croire qu’il s’agissait uniquement d’un
creux de vague dû à un mauvais leadership récent – très mauvais, même –, mais
que le pire était derrière cette formation politique. Or, il n’en est rien.
Voici qu’un récent sondage a découvert que Pierre-Karl
Péladeau représente le vent d’espoir pour, non seulement le PQ, mais aussi le
mouvement souverainiste dans son entier.
Bon. C’est un secret de polichinelle que je ne suis pas
fédéraliste, pas plus que je me considère cAnadien. S’il fallait que – par
exemple – le CAnada expulse le Québec avant de disparaître à jamais, il est
évident que j’éprouverais un profond regret. Celui que la chose ne se soit
point produite avant.
Mais que l’indépendance du Québec repose désormais sur les
épaules d’un capitaliste grand-bourgeois, anti-syndicaliste, opportuniste et
profiteur, cela me laisse plus que perplexe. Est-ce parce que les Québécois en
sont véritablement réduits à si peu, ou parce qu’ils ne méritent pas mieux?
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