Foudroyée par son injuste expulsion du Bloc québécois, Maria
Mourani a en quelque sorte connu son chemin de Damas.
En effet, en s’éveillant entourée des mauvaises herbes
bordant ledit chemin, elle a réalisé qu’elle n’était soudainement plus
souverainiste du tout. À l’opposé de Jacques Parizeau qui en était descendu, elle est montée, encore chancelante, dans le train du fédéralisme. Jetant le bébé avec l’eau du bain, elle estime désormais
que la Charte cAnadienne des droits et libertés (sic) est plus à même d’assurer
la protection de l’identité québécoise.
Oui, oui, cette même Charte qui a miné la loi 101 au point
de lui retirer toute sa force incitative, de sorte que la culture française au
Québec poursuit son inexorable déclin.
L’annonce de Mme Mourani a bien entendu lancé quantité de
spéculations quant à son avenir en politique. Bien qu’elle n’ait mentionné
aucune velléité de se présenter pour l’une ou l’autre formation fédéraliste, je
suppose qu’il s’agira soit du Parti libéral du CAnada (PLiC) ou du Nouveau Démocratic
Party (NDP).
Choix difficile, tellement les deux se ressemblent et n’en ont
rien à cirer de l’identité québécoise.
1 commentaire:
Moi, je gagerais pour le PLiC.
Traditionnellement, ça a toujours été le premier choix des carriéristes et des opportunistes, sauf bien sûr à l’époque où la souveraineté semblait réalisable à court terme.
Le NDP me semble exclu d’emblée. Je ne pense pas que Thomas Mulcair accepterait qu’il y ait une deuxième personne connue dans son parti.
Non, c’est clair qu’elle ira au PLiC. L’affaire est ketchup, surtout avec Justin dans le portrait. Il verra tout de suite les avantages qu’il pourra tirer d’une born again fédéraliste issue de l’immigration.
Finalement, en s’échappant d’un parti moribond et en rejoignant les rangs du parti ennemi, madame Mourani aura su exercer sa vengeance et tirer son épingle du jeu de façon très habile. Bravo et bon débarras.
Enregistrer un commentaire