Eh oui, mes chers amis, depuis vendredi, Montréal – comme
toutes les autres villes du Québec – se retrouve en campagne. C’est une bonne
chose, car, comme chacun sait, l’air y est meilleur, surtout à proximité d’une
méga-porcherie, là où on regrette les effluves industrielles.
Mais il s’agit, dans ce cas-ci, d’une campagne un peu
spéciale, car elle est électorale. Vous avez compris que je faisais allusion à
la date du 3 novembre, après laquelle nous pourrons nous consacrer en toute
quiétude au magasinage de Noël, ayant à la direction des affaires municipales
une autre bande de croches et de corrompus.
Donc, ce vendredi, nous avons eu à nouveau droit au vaste
déballage de promesses aussi creuses – pour ne pas dire mensongères – que d’habitude,
le tout nappé de vœux pieux et de vibrantes visions prophétiques témoignant de
la gloire future de Montréal, métropole de l’avenir. Cité de référence dans le
contexte nord-américain, avec ses rues défoncées et son sous-sol miné par les
fuites d’eau.
Mais ces détails ne sont pas importants.
Je retiens de la profonde vacuité des interventions celle de
mon idole de toujours, le célèbre – dont les capacités sont inversement
proportionnelles à l’omniprésence – Denis Coderre qui n’a pas hésité à affirmer
que Montréal avait besoin d’un maire fort.
Apparemment, c’est plus facile que d’en avoir un honnête.
En attendant, votez pour lui. |
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