Madame Navi Pillay, haut-commissaire aux droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies, a eu quelques mots pour blâmer le gouvernement de John James Charest, et surtout sa loi 78, qui «restreignent la liberté d’association».
Évidemment, madame Pillay s’est attiré les foudres du gouvernement Harper – eh oui, John James n’est-il pas un ancien conservateur? Et peut-être pas si ancien que ça… – en la personne de Christian Paradis. Ce nom ne vous dit rien? Le quidam est un total inconnu dans le paysage politique? Vous êtes enclin à penser que je viens de l’inventer et que personne en poste à Ottawa ne porte ce nom?
Détrompez-vous!
Christian Paradis n’est nul autre – ou peut-être autre nul – que le bras droit de Stephen Harper au Québec. Combien de bienfaits ne lui doit-on pas, à lui et à son illustre chef, d’ailleurs…
Le populaire monsieur Paradis a trouvé «étrange» et «préoccupante» la sortie de madame Pillay, soulignant qu’elle aurait mieux fait de parler de ce qui se passe en Iran ou en Syrie. Évidemment, étant de droite, il ne pouvait savoir que madame Pillay et son haut-commissariat en parlent constamment. Après tout, Christian Paradis n’est qu’un conservateur, lesquels ne sont pas toujours choisis pour leur vaste connaissance de la réalité.
En outre, monsieur Paradis, du tréfonds de sa maîtrise de la chose politique, devrait savoir que les libertés s’effritent vite et qu’il est beaucoup plus facile de les préserver que de les restaurer.
Mais il est vrai que, au rang des priorités conservatrices, les libertés, les droits de l’homme, la dignité et même la démocratie…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire