La Commission Charbonneau, présidée par la juge France éponyme, vient d’ajourner ses travaux jusqu’au 17 septembre prochain.
La Commission, qui a siégé sans discontinuer depuis le 8 juin dernier, soit 10 jours ouvrables, avait sans doute besoin d’une pause afin de refaire le plein d’énergie. En effet, ayant entendu une personne, sur la quantité d’autres qui normalement devraient apporter leur témoignage sur la corruption dans l’industrie de la construction, ladite Commission, certainement épuisée, a reporté à l’automne la reprise de ses travaux.
Il faut comprendre que, entre le moment de sa création et le début de ses audiences publiques, près de sept mois se sont écoulés. Il faut imaginer que, d’une certaine façon, il est tout à fait compréhensible que ces travaux, que l’on peut difficilement qualifier autrement que de préliminaires, soient interrompus après une semaine et demie d’activités.
À ce rythme, la juge Charbonneau devrait compléter son mandat juste après l’élection de Gabriel Nadeau-Dubois au sénat.
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