mardi 9 juin 2009

Plan pour le Québec souverain

Plan pour le Québec souverain: une rupture avec l’attentisme

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Le «Plan pour un Québec souverain» présenté dimanche par le Parti québécois propose notamment le rapatriement de pouvoirs fédéraux vers le gouvernement du Québec. Cela n’a rien d’original. C’était l’approche du rapport Allaire. C’est l’autonomisme de l’ADQ. Le Parti libéral du Québec a une politique moins maximaliste, mais similaire.

Plus de pouvoirs? Pour quoi faire?
André Pratte, La Presse, 9 juin 2009

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Contrairement à Robert Bourassa, Jean Charest est à l’aise dans le Canada actuel. Il n’a surtout pas envie de contribuer à son tour à l’éclosion des «conditions gagnantes». Ne rien demander est encore la meilleure façon d’éviter un refus.

Il est évident qu’un gouvernement souverainiste est le moins crédible pour démontrer l’impossibilité de réformer le fédéralisme. Même si l’obtention de nouveaux pouvoirs serait objectivement avantageuse pour le Québec, on le soupçonnera inévitablement de programmer un échec.

La guérilla permanente
Michel David, Le Devoir, 9 juin 2009

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Le Parti québécois, selon cette proposition, se fait autonomiste, un qualificatif que la chef péquiste se garde bien d’employer pour ne pas braquer ses militants les plus engagés qui pourraient voir dans sa démarche un report du prochain référendum aux calendes grecques. Si elle avait du succès, la démarche autonomiste pourrait constituer une démonstration par l’absurde que le Québec peut trouver au sein du Canada la place qui lui convient.

Le PQ et la souveraineté – En attendant
Bernard Descôteaux, Le Devoir, 9 juin 2009

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La chef du PQ a préparé minutieusement le terrain en communiquant avec ses prédécesseurs André Boisclair, Bernard Landry, Lucien Bouchard et Jacques Parizeau. (Il semble que MM. Boisclair et Bouchard se soient montrés plutôt favorables à la stratégie; Jacques Parizeau comprend la nécessité, même s’il souhaiterait une voie plus rapide vers la souveraineté, et Bernard Landry aurait manifesté des réserves avant de se rallier).

Pauline Marois a aussi consulté les éminences grises du PQ, dont Jean-François Lisée et Éric Bédard, et elle a joint samedi tous les présidents d’association de comté par téléconférence pour les mettre au parfum.

La stratégie sera débattue dès la fin de semaine prochaine à Rivière-du-Loup à l’occasion d’une rencontre de la Conférence des présidents de circonscription, un premier test de cohésion pour la chef du PQ au sein même de son parti.

La soupe de Mme Marois
Vincent Marissal, La Presse, 9 juin 2009

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Nous proposons de faire un pas de plus en mettant le peuple dans le coup. Le référendum d’initiative populaire sur la souveraineté répond à cette exigence. Il stipule qu’un gouvernement du Parti québécois inviterait, au moment approprié, les électeurs désirant un référendum sur la souveraineté à venir signer un registre ouvert à cet effet. Un minimum de 10% de l’électorat, soit environ un demi-million d’électeurs, serait nécessaire pour la tenue de ce référendum.

Souveraineté du Québec: pour un référendum d’initiative populaire
Marc Laviolette et Pierre Dubuc, Respectivement président et secrétaire du club politique Syndicalistes et progressistes pour un Québec libre (SPQ Libre), Opinion, Le Devoir, 9 juin 2009

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