samedi 13 juin 2009

Un éléphant*, ça trompe énormément

Hawkins, Benjamin Waterhouse (1860), Wikimedia Commons

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Pour [les libéraux], la sortie de Jacques Parizeau est providentielle, confie un député libéral. Elle permet d’effacer, dans l’esprit de la population, plusieurs questions qui ont hanté les libéraux tout au long de la session: la perte de 40 milliards de la Caisse de dépôt et placement du Québec, les apparences de conflits d’intérêt dans les Fonds d’intervention économique régionale (FIER), un programme dont des sympathisants libéraux ont semblé tirer profit, la question des conflits d’intérêt de ministres libéraux comme David Whissell, qui a des intérêt dans une entreprise de pavage, et, enfin, l’insécurité générée par les tests erronés pour le cancer du sein et par la réaction plutôt erratique du ministre de la Santé et des Services sociaux, Yves Bolduc. Bref, avant la sortie de Jacques Parizeau, les libéraux connaissaient une session très difficile où l’opposition officielle a marqué des points.

Un casse-tête pour Marois, un cadeau pour Charest
Robert Dutrisac, Le Devoir, 13 juin 2009

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*Les éléphants
Michel David, Le Devoir, 13 juin 2009

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