mercredi 25 février 2009

Guadeloupe, c’est nous, Guadeloupe, c’est pas eux!

Le slogan, repris en Martinique, cible les békés depuis le début du conflit.

Le ressentiment à l'égard de ces familles, qui ne se sont pas métissées au fil des siècles, a été accentué par les déclarations explosives d'un des plus riches Martiniquais dans un reportage télévisé diffusé le 30 janvier. Alain Huygues-Despointes y affirmait notamment «vouloir préserver sa race».

L'influence économique de ces familles est difficile à quantifier, mais elle est cruciale dans l'import-export et la grande distribution, ce qui explique qu'elles soient accusées de l'augmentation des prix.

«La particularité, ici, c'est que les privilégiés qui contrôlent 80% de notre économie sont tous blancs et pour la plupart descendants des anciens colonisateurs européens», affirme une universitaire guadeloupéenne Patricia Braflan-Trobo dans le Nouvel Observateur.

Le Devoir, 17 février 2009

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