C'est avec plaisir que le monde a appris que Julian Assange allait être libéré par les forces de l'Empire. Cependant, pour cela, il a fallu que le principal intéressé se résolve à plaider coupable aux fausses accusations d'espionnage. En contrepartie, le système légal yankee renoncera à le faire emprisonner, compte tenu des années qu'il a passées derrière les barreaux au Royaume-Uni. En d'autres termes, Washington considère qu'il a «fait son temps».
On chercherait en vain là-dedans quelque forme de commisération ou d'équité. Il n'y a ici qu'un désir de vengeance assouvi aux dépens de quelqu'un qui n'a fait que publier la vérité. Une simple publication sur Wikileaks qui a valu au total 14 ans de saga judiciaire. Pas mal de la part d'un pays promouvant en théorie la liberté de la presse.
Mais en théorie seulement.
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