Notons dès le départ que le fils de Pierre Elliott Trudeau est toujours tellement large lorsqu'il s'agit de claquer du fric à l'extérieur de son pays. Remarquez que ce n'est peut-être pas lui qui décide. Les coups de fil en provenance de Washington sont fréquents à Ottawa, me dit-on.
Quoi qu'il en soit, hormis cette exemplaire générosité qui ne profite pratiquement jamais à la population du CAnada – et que dire de celle du Québec? –, il faut souligner une chose importante dans ce dossier.
Comme on sait, depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, les sanctions ont plu sur ce pays. Entre autres, ses avoirs en Occident ont été gelés. C'est-à-dire que Moscou ne peut absolument pas s'en servir. Or, au dernier sommet du G7, quelqu'un a eu la brillante idée d'utiliser les revenus issus de cette saisie d'avoirs afin de les présenter comme garanties afin que des gouvernements offrent des prêts – assez conséquents: un total de 50 milliards de dollars – à l'Ukraine pour qu'elle continue à engloutir des fonds dans son effort de guerre, lequel s'essouffle dangereusement à l'heure actuelle.
Lorsque j'ai appris cette nouvelle, je me suis demandé pourquoi ne pas utiliser les avoirs russes et les donner directement à Kiev, plutôt que de passer par ce système de prêts que, du reste, l'Ukraine ne pourra jamais rembourser. C'est alors que j'ai compris que, même entre ennemis mortels, le capital est une chose sacrée et qu'on ne peut toucher à celui d'autrui sans encourir les flammes de l'enfer et l'incertitude des marchés; ce qui revient au même.
Décidément, les capitalistes s'entendent bien entre eux.
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