Il est toujours un peu embarrassant de voir Mélanie Joly, la ministre des Affaires étrangères du CAnada, sous les feux de la rampe. Oui, car on se souvient que, à l'époque de son irrésistible ascension, elle avait brigué les suffrages à la mairie de Montréal.
Battue par plus compétent qu'elle – c'est-à-dire Denis Coderre –, cela nous a donné une idée assez juste de son propre niveau d'habileté. Incarnation parfaite du principe de Peter, elle a fini non pas tant comme ministre, mais surtout comme boîte aux lettres et porte-voix de la politique internationale menée par le cabinet du fils de Pierre Elliott Trudeau. C'est-à-dire, en langage clair, de Chrystia Freeland; c'est-à-dire, en langue déboisée, des Stazunis.
À ce compte-là, toute quidam, même la dernière des pions, peut aspirer à devenir ministre des Affaires étrangères d'un pays inféodé.
À preuve.
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