mardi 25 juillet 2023

Feux d'artificieux




Coup de théâtre en Ukraine, alors que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a annoncé avoir trouvé des mines antipersonnel aux abords de la fameuse centrale nucléaire de Zaporijjia.


Déjà, on peut se demander ce que l'Agence fiche en zone de guerre. Il semblerait que ce soit pour protéger les installations. Mais a-t-on le droit de douter que la présence de quelques experts soit suffisante pour détourner un éventuel missile mal ajusté?


Non, bien sûr, à moins d'avoir l'esprit particulièrement mal tourné, ce qui – fort heureusement – n'est jamais mon cas.


Est-il besoin de préciser que la nouvelle a fait le tour des médias occidentaux? En effet, quoique lesdites mines aient été disposées dans une aire interdite d'accès, il n'en demeure pas moins que des blâmes à peine voilés furent adressés aux forces russes occupant la centrale. Comme chacun sait, l'utilisation des mines antipersonnel est considérée par plusieurs comme un crime de guerre.


De leur côté, les Stazunis envisagent la possibilité de fournir à l'Ukraine des obus à sous-munitions dont l'emploi, depuis 2008, est interdit par la Convention sur les armes à sous-munitions. Fort heureusement, Washington a refusé de signer le traité humanitaire, de sorte qu'il peut produire, stocker et distribuer ce type d'armes sans que cela soit un crime de guerre.


Tout ceci est donc parfaitement en règle. Sauf, évidemment, cette histoire de mines antipersonnel, lesquelles sont interdites par la Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel de 1999. Fort heureusement toujours, les Stazunis ont également refusé de signer cette dernière. Les Yankees se retrouvent donc dans l'obligation morale de laisser à d'autres le soin de dénoncer la chose.


Pour une fois qu'ils ferment leur gueule…


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