L'annonce avait eu l'effet d'un (léger) séisme dans le monde médiatique cAnadien. En effet, l'empereur de Twitter, le bienheureux Elon Musk, avait décidé de remanier les comptes des abonnés de sa poubelle en ligne afin, sans aucun doute, d'en augmenter la profitabilité, surtout depuis que ses bagnoles électriques en plastique se vendent moins bien.
Pour sa part, le chef de l'opposition à Tawa réclame le définancement de la CBaissé et de ses filiales, dont Rafio-CAnada.
Les deux personnages ont semblé converger par la pensée – qui eût cru qu'ils en eussent une? –, de sorte que, appuyé par l'autre, M. Musk a désigné la société d'État en tant que «média financé par le gouvernement». Il semblerait que cette étiquette soit un stigmate particulièrement odieux, mais elle aurait été supprimée, paraît-il.
Personnellement, je m'en fous comme de ma première chemise. Puisque CBaissé et sa filiale sont des tribunes servant d'abord et avant tout à la promotion de la fiction «postnationale» cAnadienne, pourquoi ne pas leur rogner les ailes un peu? Je ne vois rien là de mauvais en soi.
Ma seule réserve, c'est que, si le financement direct de la part du gouvernement est répréhensible quand il concerne un média électronique, qu'en est-il d'un média écrit profitant d'un financement étatique, quoiqu'indirect?
Je me demande ce qu'en pensent les éditorialistes de La Presse.
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