Lentement, on en apprend un peu plus sur cette nébuleuse histoire de don à la Fondation Trudeau Foundation.
La personne qui aurait consenti la somme s'appelle Zhang Bin, un homme d'affaires président de la China Cultural Industry Association (CCIA), comme le sont tous les gens d'affaires qui se respectent, la culture étant une couverture des plus commodes. Or, la CCIA est supervisée par le ministère de la Culture. Cela confirmerait que le don a été fait, indirectement, par le gouvernement chinois.
Maintenant qui, à la Fondation Trudeau Foundation, Pékin tentait-il de corrompre en consentant une misérable petite somme de 200 000 $? Mystère. Croyez-moi, pour les prévaricateurs qui orbitent dans ces milieux, il ne s'agit que de menue monnaie. De nos jours, le vrai fric se compte à coups de millions, pas de milliers.
Au moins, reconnaissons que les Chinois font leurs combines eux-mêmes. C'est pas comme les Stazunis qui utilisent le gouvernement du fils de Pierre Elliott Trudeau pour faire leur sale boulot, quand vient le temps d'embêter des gens d'affaires chinois, par exemple.
En passant, et contrairement à ce que son nom pourrait laisser entendre, la Fondation Trudeau Foundation offre de l'aide financière aux étudiants; elle n'est pas une agence fournissant des services de larbins intérimaires.
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