La raison pour laquelle la justice yankee se retrouve coincée entre l'arbre et l'écorce est très simple.
D'un côté, les autorités ne veulent pour rien au monde condamner un ex-président, ce qui aurait pour effet de ternir le prestige de la plus haute distinction au pays. De l'autre, les Stazunis, qui se prétendent un État de droit – et théoriquement de justice –, ne peuvent laisser une personne enfreindre les lois impunément. Et c'est justement là l'essence du dilemme: on ne peut rien faire, mais on ne peut faire rien. Alors qu'est-ce qu'on fait? Pour l'instant on se contente de gagner du temps.
Paradoxalement, en politique, la meilleure façon de gagner du temps, c'est de le perdre.
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