J'avoue ne pas avoir d'opinion véritable sur cette nébuleuse question d'ingérence chinoise dans les élections au CAnada.
Et d'ailleurs, n'est-ce pas là l'essence même de la démocratie: laisser les gens se forger une opinion par eux-mêmes en obtenant leur information de sources diverses, quelle que soit la provenance de ces dernières? Après tout, en cette ère de mondialisation, pourquoi les Chinois n'auraient-ils pas, eux aussi, leur mot à dire? Les Yankees ne se gênent pas pour dire à la planète entière quoi penser…
Bref, cette tourmente politique qui ennuie si sévèrement le fils de Pierre Elliott Trudeau semble à première vue n'être qu'une affaire relativement anodine. Après tout, en démocratie, il est de mise que les gens puissent voter comme bon leur semble. Après tout, le CAnada s'est félicité des résultats provenant des référendums passés; résultats auxquels il a lui-même contribué en enfreignant les plus élémentaires règles démocratiques.
Évidemment, tout le monde connaît la réaction de l'arroseur arrosé qui s'insurge d'avoir subi les mêmes avanies qu'il se plaît, en temps normal, à infliger à autrui.
Qu'un premier ministre trouve le moyen de s'empêtrer dans des rets aussi minces est une preuve de plus qu'il n'est pas nécessaire d'encourir une ingérence étrangère pour se retrouver avec un mauvais gouvernement. Il suffit de s'en remettre aux libéraux et à leur culte de la dépersonnalité.
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