mardi 17 janvier 2023

Deux poids, deux misères

 


* «This land is your land.»




Depuis quelque temps, le chemin Roxham fait parler de lui. Dès le début, il s'agissait de monter en épingle le nombre de personnes qui l'empruntaient afin de fuir les Stazunis de Donald Trompe. En effet, beaucoup de gens craignaient que l'obsession yankee envers les immigrants illégaux ne se transforme en chasse aux sorcières exécutée aux dépens des sans-papiers.


Souvenez-vous du dicton: «de deux maux, il faut choisir le moindre». Dès lors, quantité de gens ont décidé de se réfugier au CAnada en empruntant des parcours discrets, dont le fameux chemin en question. Évidemment, à partir du moment où cette voie est montée en épingle dans les médias, la discrétion en prend un coup. Mais peu importe, puisqu'il était possible de passer la frontière pratiquement sans coup férir.


Le CAnada étant ce qu'il est et la situation politique aux Stazunis se stabilisant, quantité de migrants décident de rebrousser chemin et de retourner là-bas. Évidemment, le premier réflexe est de passer par le même endroit, question de se retrouver en terrain connu. Or il existe une différence fondamentale entre emprunter le chemin Roxham dans un sens et l'emprunter dans l'autre.


En effet, s'il est tout à fait légal de le parcourir en direction du CAnada, ça ne l'est plus du tout de le suivre en direction des Stazunis. Toute personne qui le fait afin d'entrer dans la plus grande démocratie du monde, le pays de la liberté et du respect de la personne se retrouve immédiatement derrière les barreaux. Si elle est prise, évidemment. Bref, le même chemin, mais deux poids et deux mesures s'y appliquent.


Alors, un seul conseil: si vous cherchez à fuir le CAnada, n'allez pas aux Stazunis. Souvenez-vous: «il faut choisir le moindre».





Au-delà de cette limite,
votre ticket n'est plus valide.



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