Dans le cadre des élections municipales, à Montréal, on remarque que certains candidats «traînent des casseroles», selon l’expression française concernant des individus qui ont connu quelques déboires dans le passé. Comprenons bien que ces déboires ont surtout nui à autrui plutôt qu’à eux-mêmes.
Bref, des candidats, en particulier appartenant à une formation qu’il est inutile de nommer ici, ont eu des comportements discutables par le passé. On peut d’ailleurs se demander comment il se fait qu’on en retrouve ainsi, avant le scrutin, une telle concentration sur la scène locale.
Une réponse possible serait que, comme la politique municipale n’intéresse pratiquement personne, force est aux organisations de gratter les fonds de tiroir afin de recruter un nombre suffisant de candidats.
Pourquoi, demanderez-vous alors, la scène politique municipale suscite-t-elle moins d’intérêt? Probablement parce que, peu importe qui se retrouve à la mairie, la gestion est strictement la même. Dès lors, quelle est l’utilité du vote?
Peut-être afin de chasser un prévaricateur plus flagrant qu’un autre. Ce genre de punition, hélas, n’empêche personne d’exécuter un retour.
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