Lorsque le président des Stazunis, M. Joe Bidon, décide de poursuivre le retrait des troupes yankees d’Afghanistan entamé par son prédécesseur, il fixe plus ou moins arbitrairement la fin de ce retrait au 31 août. De son propre aveu, il s’agissait de quitter le pays avant le vingtième anniversaire des attentats du World Trade Center.
Bien évidemment, dans son esprit, il s’agissait de rappeler les troupes seules. Il s’attendait à ce que l’armée afghane tienne bon contre les Talibans. Or, la réalité sur le terrain l’a quelque peu débordé. L’armée afghane s’est littéralement effondrée, de sorte que, maintenant, ce ne sont plus seulement des troupes disciplinées et le personnel diplomatique qu’il s’agit d’évacuer avant la fin du mois, mais une foule de dizaines de milliers de collabos qui craignent – à juste titre, sans doute – la répression des nouveaux maîtres de Kaboul.
Ainsi, il est de moins en moins sûr que l’évacuation de tout ce monde puisse se faire à temps. Au début du processus, il semble que les talibans ne voyaient pas d’un mauvais œil le départ des éléments de leur population risquant de former un noyau de contestation face à leur autorité. Ils ont donc laissé se déployer les moyens d’emmener les réfugiés hors du pays.
Sauf que, maintenant, ils ont réalisé que nombre de ces réfugiés sont des professionnels et des techniciens dont ils auront très probablement besoin afin de réparer les pots cassés par les Yankees. Dès lors, ils ont décidé que le 31 août serait une date butoir incontournable pour l’évacuation de toutes les troupes étrangères de son sol. Et tant pis pour les civils qui devront être laissés derrière.
Enfin, mentionnons la dernière imposture du fils de Pierre Elliott Trudeau qui a déclaré, pas plus tard qu’hier, que le CAnada envisageait de «rester en Afghanistan» passé le délai de la fin août.
Ah oui, je vois bien ses troupes venir à bout des Talibans, ce que toute l’armée yankee n’a pas été capable de faire…
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