Qui ne connaît Theresa Tam, la Horacio Arruda du CAnada? Mis à part leur fonction, ils ont tous deux en commun le fait d’être à la fois imbuvables dans leur «expertise» relativement aux aspects sanitaires et frappants quant à leur apparente ignorance en la matière.
Quoi qu’il en soit, en ce beau mois de novembre, Ma’am’ Tam a battu le rappel, huit mois plus tard, à l’effet que, comme on le recommandait en mars dernier, il fallait recourir à des masques comportant trois couches: une externe, une interne et, entre les deux, un filtre de polypropylène. À défaut, à l’époque, on conseillait l’utilisation d’un filtre à café non encore utilisé. Je pense que ce n’est plus le cas, maintenant; ce qui ne veut pas dire que vous pouvez utiliser un filtre à café pêché dans la poubelle, petits snoreaux.
Donc, cet important changement de directive n’en est pas un. Ce n’est que le retour à des précautions anciennes, lesquelles, s’il faut en juger par les résultats actuels, ne donnent pas grand-chose. En conséquence, on ne peut que soupçonner une certaine opiniâtreté de la part des responsables de la santé. Bref, on subodore l’étroitesse d’esprit.
Et, tant qu’à revenir sur des consignes antérieures en les faisant passer pour du nouveau, nous attendrons avec impatience que ces mêmes responsables remettent de l’avant leur recommandation d’origine, à savoir que le port du masque était non seulement inutile, mais également dangereux.
Décidément, les soi-disant experts, comme Ma’am’ Tam, sonnent d’autant plus fort qu’ils sont creux.
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