mardi 26 février 2019

L’oreille humanitaire

Juan Guaido, usurpateur


C’est assez phénoménal de constater la chose. D’une part, les Stazunis, à coups de sanctions arbitraires, font tout pour affamer un pays latino-américain. Puis, dans le but de provoquer un incident pouvant mener à une confrontation sanglante, ils organisent une caravane «humanitaire». Bref, pour nourrir toute une famille qu’on a réduite à la famine, c’est comme si on lui apportait quelques miettes.

Finalement, tandis que de l’aide véritable est acheminée depuis la Russie et l’Inde, le coup de force médiatique mis sur pied par Washington a relevé d’un cran la mauvaise foi lorsque les militants de droite ont décidé, alors que le convoi yankee était bloqué à la frontière par le gouvernement légitime du Venezuela, d’incendier les camions. En faisant porter le blâme sur les chavistes, évidemment.

Tout aussi évidemment, les médias de masse occidentaux – et nord-américains, en particulier – ont monté en épingle l’affaire en imputant aux forces fidèles à Nicolas Maduro ce sabotage. Quant à la vérité, chut!, surtout se taire. Personnellement, je trouve que la liberté de presse prend trop de libertés avec la vérité, par les temps qui courent.

Qu’importe puisque, pendant ce temps, l’usurpateur-président autoproclamé Juan Guaido avait rendez-vous à Cucuta en Colombie afin de rencontrer les membres du Groupe de Lima, les pays néo-libéraux des Amériques, qui cherchent par tous les moyens de se débarrasser de la révolution chaviste et d’abattre le socialisme vénézuélien.

À cette occasion, M. Guaido s’est enfui du Venezuela à bord d’un hélicoptère militaire colombien, comme si l’oreille ne dépassait pas déjà suffisamment.

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