mardi 1 octobre 2019

Une timide action




Vous souvenez-vous du printemps érable? Un indice, ça se passait au Québec en 2012 et ça concernait les étudiants qui contestaient une hausse exagérée des frais de scolarité.

Le mouvement avait suscité une série de manifestations, lesquelles avaient, jusqu’à un certain point, engendré de la désobéissance civile. Le gouvernement d’alors, dirigé par John James Charest, avait été rapidement débordé et, aux pires heures du printemps érable, le premier ministre susmentionné ne trouvait plus rien à faire qu’à reprocher aux manifestants leur violence – alors que c’étaient eux qui prenaient les balles de caoutchouc et les gaz en pleine gueule – et, surtout, le fait qu’ils se livraient à de l’«intimidation».

Aujourd’hui, la situation des occupants de la Maison-Blanche à Washington est tellement mauvaise qu’ils sont acculés à emprunter la même voie. Les républicains reprochent maintenant aux démocrates de se livrer à de l’intimidation.

Magnanime comme toujours, je vais leur donner le truc de John James, quand il était lui aussi complètement dépassé par la situation; il faut prononcer le mot très lentement devant les caméras: «in-ti-mi-da-tion». Ça faisait plus redoutable. Enfin, j’imagine.

Le truc est infaillible.





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