On ne peut manquer de constater avec quel empressement nos médias de masse montent en épingle la répression des manifestations qui, en ce moment, ont lieu à Hong Kong. Évidemment, ladite répression est menée par le gouvernement chinois qui a repris le contrôle de l'enclave des mains des Britanniques et qui l'a constituée en une sorte de «territoire spécial». Bref, Hong Kong a été et reste une colonie, un peu comme ce qui s'est passé avec le Québec.
Or voici que, chaque fois que la police y emploie des lacrymogènes afin de disperser la foule, nos salles de rédaction ont leurs vapeurs et feignent l’outrage devant un tel manquement envers les droits humains. Ne nous y trompons pas; il s’agit des mêmes journaleux à deux sous qui, lors du printemps érable, haussaient les épaules d’indifférence devant les étudiants estropiés par notre bonne force de police.
Je trouve hypocrite ce recours outrancier au légendaire «deux poids, deux mesures» de nos leaders d’opinion.
En terminant, je voudrais présenter des excuses, car je n’ai pu trouver de photo de la répression présente à Hong Kong, aussi ai-je dû en prendre une datant de 2012, ici au Québec, alors que, selon nos médias, tout allait pour le mieux puisque les violences des manifestants étaient adéquatement contenues par nos héros en kaki de combat.
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