jeudi 29 novembre 2018

CANADA (same thing in French)



La tourmente continue de souffler sur l’Ontario où la décision xénophobe du gouvernement conservateur entend abolir quantité de services en français. La situation a dégénéré au point où le gouvernement cAnadien – libéral, celui-là, mais qu’importe puisque c’est du pareil au même – manifeste son absolue mauvaise volonté à intervenir dans ce dossier. C’est ça, le bilinguisme cAnadien: parler des deux côtés de la bouche.

Ladite situation a carrément dérapé lorsqu’une députée du caucus conservateur ontarien – la seule francophone du pitoyable lot – a exprimé son désaccord devant la politique de son propre gouvernement au point où elle entend essayer de convaincre ses collègues encore plus conservateurs qu’elle de voter contre le projet de loi afférent, lequel doit être présenté à la Chambre d’ici peu.

Remarquez que ce n’est pas – et de loin – la première fois qu’un député conservateur – ou libéral; c’est bonnet rouge bleu bonnet – rechigne devant une décision du cabinet. Chaque fois, on a droit au même petit manège usé jusqu’à la corde consistant à voir un député sortir momentanément du rang avant d’y retourner prestement; la plupart du temps pour être relégué à la rangée du fond où il apprend à garder sa gueule bien fermée. Plus rarement, il quitte en claquant la porte, soit pour retourner sa veste et tapiner au sein d’un autre parti, puisque c’est la même mascarade, ou pour devenir animateur à la téloche; si nous sommes chanceux, ce sera à la radio où ne verra plus sa gueule de faux jeton.

La rebelle ontarienne conservatrice, en ce moment, se nomme Amanda Simard. Elle représente une circonscription composée à 70% de francophones; elle est donc poussée par ses commettants extrêmement mécontentés par l’initiative des CAnadiens de l’Ontario.

Quant à sa circonscription «francophone», elle se nomme Glengarry-Prescott-Russell.

Ceci explique cela…

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