vendredi 25 mai 2018

Se méfier du mafieux



L’encre de mon billet de l’autre jour n’était pas encore sèche, alors que j’y saluais la victoire de Nicolas Maduro aux élections présidentielles vénézuéliennes, que déjà – et sans aucune preuve quant à une éventuelle malversation – les Stazunis et leurs petits roquets du Groupe de Lima ont claironné qu’ils ne reconnaîtraient pas ce résultat.

D’une part, ils ont souligné la faible participation aux élections, mais le fait que l’opposition eût réclamé à cor et à cri le boycottage du scrutin n’y est certes pas étranger. Par ailleurs, si 46% des électeurs se sont présentés aux urnes dans un pays sans cesse déstabilisé par l’opposition de droite à la solde de Washington, mentionnons tout de même que, lors des dernières élections présidentielles aux Stazunis, le pourcentage de participation n’a guère été supérieur (moins de 58%).

Ensuite, les dénigreurs en ont ajouté une couche en affirmant que le processus électoral avait été entaché d’irrégularités. Or une délégation composée de représentants de 40 pays d’Amérique et d’Europe avait été dépêchée pour observer le déroulement du scrutin. Ils en ont été quittes pour admettre que le tout s’était déroulé le plus régulièrement du monde et en toute transparence.

En conclusion, cette élection présidentielle au suffrage universel direct était tout à fait légale et il n’y a aucune raison objective de la contester.

Mais on sait que les Stazunis se moquent des grands principes démocratiques. Ils demeurent des mafieux qui vont continuer à menacer et à persécuter tant que les autres ne font pas comme ils veulent. C’est probablement ce qui explique l’attitude du Groupe de Lima, CAnada en tête, qui n’ose même plus penser par lui-même.

En attendant, une chose est sûre: les Stazunis pourraient prendre une bonne leçon de démocratie au Venezuela, si seulement ils arrivaient à fermer leur gueule.

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