lundi 26 février 2018

La Ghouta qui fait déborder le vase

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Maintenant qu’il est avéré que les groupes terroristes ayant combattu le régime de Bachar el-Assad en Syrie furent appuyés, encadrés et équipés par les Occidentaux, Yankees en tête, il est devenu de plus en plus difficile de condamner le régime au nom des droits de la personne. En effet, comment l’Occident pourrait-il se draper dans une bonne conscience quelconque après avoir été complice de tortionnaires et d’assassins fanatisés?

Puisqu’il est devenu pratiquement impossible de faire l’apologie des opposants au régime de Damas, il ne reste plus qu’à condamner l’inhumanité dudit régime dans sa conduite des opérations militaires. En ce moment, ce qui occupe les manchettes, c’est le sort de la Ghouta orientale, une région limitrophe de la capitale qui est bombardée par l’armée syrienne. Alors, les médias s’en donnent à cœur joie pour dénoncer le sort épouvantable qui échoit à la malheureuse population civile, laquelle est menacée par l’aviation et l’artillerie. Bien évidemment, il est hors de question de préciser que les tirs vont dans les deux sens. Dans les faits, qui sont soigneusement tus, Al-Quaïda occupe la Ghouta orientale et, depuis 6 ans, l’organisation terroriste bombarde la ville de Damas depuis ses bases dans la région.

On sait que les fanatiques religieux ne sont pas des enfants de chœur. Depuis 6 ans, on ne compte plus les exactions que les terroristes ont fait subir à la population civile qu’elle tient en otage et dont elle s’est servie à intervalle comme boucliers humains.

Oui, c’est terrible que des civils innocents se trouvent écrasés par des bombes, et il y a de quoi le dénoncer dans les journaux. Curieusement, les mêmes journaux n’ont guère mentionné les 9000 victimes des bombardements qui ont mené à la libération de Mossoul, en Irak. Mais il est vrai que ce n’étaient pas des victimes, puisqu’elles avaient été ainsi «sauvées» par la Coalition occidentale.

Ces tentatives de manipulation, c’est un peu la goutte qui fait déborder le vase. Maintenant, il ne faut plus rien croire de ce que racontent nos dirigeants.

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