lundi 9 octobre 2017

Suite sixteen

Peu de gens sont au courant, mais, aujourd’hui 9 octobre 2017, nous fêtons un anniversaire tout spécial. En effet, c’est à pareille date, mais en 2001, que le président yankee d’alors, le hautement gratifié sur le plan intellectuel George W. Bush, ouvrait les hostilités en Afghanistan.

Jusqu’alors, la plus longue guerre qu’avaient menée les Stazunis avait été celle du Vietnam. Évidemment, comme il est souvent ardu d’affirmer avec certitude quand une guerre se termine, il n’est pas toujours plus facile de déterminer quand elle commence. Or, on pourrait dire que celle du Vietnam, en autant que les Yankees soient concernés, commence en 1960 et se termine en 1973, avec le retrait de leurs troupes.

Ces 13 années furent marquées, sur le sol national, par des protestations de plus en plus fortes, de sorte que, les 3 dernières années de la présence yankee au Vietnam virent des manifestations de plus en plus fréquentes et importantes balayer les Stazunis. Une frange croissante de la population exprimant son ras-le-bol devant cet interminable conflit qu’il était devenu impossible de résoudre militairement.

De nos jours, force est de constater que la guerre en Afghanistan dure depuis 16 ans, battant ainsi haut la main l’ancien record de l’impérialisme yankee, en termes d’agression militaire. Mais la grande différence est que, cette fois, plus personne ne descend dans la rue pour exiger le retrait des troupes et la fin du conflit. Cette fois, les dirigeants ont trouvé une formule qui est acceptable aux yeux du public. D’abord, employer des mercenaires en grand nombre, ce qui permet de relativiser grandement les pertes militaires officielles. Ensuite, l’utilisation massive de drones pour mener des bavures en série, ce qui a le mérite d’éviter l’engagement de troupes au sol, limitant également les pertes de vies. Par contre, les civils afghans, eux, continuent de tomber comme des mouches. Mais ça, le public yankee – pas raciste pour deux sous – n’en a rien à cirer.

Ce chèque en blanc consenti par la population stazunienne demeure la cause première faisant en sorte que ce conflit s’étire dans le temps. Combien d’autres chandelles faudra-t-il ajouter sur le gâteau avant que cette guerre-là s’éteigne?

La suite dans 16 ans?

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