mardi 10 octobre 2017

Gros torchon



Le torchon couve – à défaut de brûler – entre le président des Stazunis, ce cher bon, gros, vieux et futé Donald Trompe, d’une part, et son ministre des Affaires étrangères (secrétaire d’État) Rex (tyrannosaurus) Tillerson, de l’autre. Les médias ont rapporté dernièrement que M. Tillerson avait parlé de son chef en termes assez flatteurs, tout compte fait, quand il l’avait traité de «crétin».

Évidemment, ce fut un déluge de dénis – assez peu convaincants, d’ailleurs – qui s’ensuivirent. Ce sacré Rex refusant de nier devant les journalistes qu’il avait effectivement prononcé ces paroles, affirmant qu’il ne s’abaisserait pas à commenter ce genre de trivialités. Une traduction libre de ces propos, en langage clair, équivaudrait à ceci: «Je l’ai dit, mais passons à autre chose.»

Même Donald a tweeté que son subordonné n’avait jamais proféré une telle chose. Mais, dans un entretien publié aujourd’hui dans le magazine Forbes, il ne semble plus aussi tranché. «Je pense que c’est une fausse information», tempère-t-il, déjà moins sûr de ce qu’il avance; ce qui n’est pas son style, d’ordinaire. Et, afin de fanfaronner, puisqu’il continue de pédaler dans la semoule, il n’a pas hésité à ajouter que: «Même s’il l’a dit, je pense qu’il faudra comparer nos tests de QI. Et je peux vous dire qui va gagner.»

On s’en doute un peu, nous aussi.

Décidément, ce cher, bon, gros, vieux et futé Donald devrait «penser» moins et – surtout! – le faire en silence.

Aucun commentaire: