Dans le sillage du G20 qui s'est tenu cette semaine à Hambourg, un autre forum international, les Rencontres économiques d'Aix-en-Provence, a eu lieu ce week-end (mot français signifiant «fin de semaine»).
L'événement regroupe des économistes et des dirigeants d'entreprise – bref, uniquement ceux qui profitent de l'économie. Ils y abordent différentes questions, par exemple les défis migratoires, les problèmes environnementaux et les inégalités sociales – bref, des problèmes qui concernent uniquement ceux qui subissent l'économie.
Une des grandes menaces que craignent les participants aux Rencontres a été révélé: le nationalisme. Or voilà que le jupon dépasse. En effet, qu'a donc tant à craindre dans ce cas la classe bourgeoise? On sait qu'elle est constituée par les apôtres à tous crins de la mondialisation. Mais si la mondialisation est strictement économique et que le nationalisme se confine à la sphère culturelle, les deux pourraient en théorie cohabiter de manière harmonieuse, non?
C'est justement là que le bât blesse, car pour les maîtres de la mondialisation, absolument tout fait partie de l'économie. En d'autres termes, s'il y a «une piasse à faire», c'est à eux qu'elle revient de droit.
Mais quelle est la véritable menace que représente le nationalisme dans leur tentative de faire main basse sur la planète? Il faut comprendre que la mondialisation est le stade suprême de l'impérialisme. À venir jusqu'à aujourd'hui, l'impérialisme était mené par un pays aux dépens des autres; l'impérialisme était autant politique qu'économique.
Désormais, l'impérialisme mondialisé a acquis une existence propre qui lui permet de se développer uniquement par les canaux économiques. C'est pourquoi tous les pays les plus riches (voir le G7) sont pratiquement toujours d'accord quand vient le temps de raffiner les méthodes d'exploitation.
Or que vient faire le nationalisme tant craint par la classe dirigeante dans cette marche implacable vers l'impérialisme global? C'est tout simple: le nationalisme est la première barrière qui se dresse contre l'impérialisme.
Ensuite vient le socialisme.
lundi 10 juillet 2017
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1 commentaire:
http://www.journaldemontreal.com/2017/07/09/la-dictature-revee-des-patrons-et-des-economistes
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