vendredi 17 juin 2016

Gros Calin



Il semble que, à l'approche de l'été, le commissaire cAnadien aux langues officielles soit moins enclin à dire des conneries. Dans son dernier rapport, qu'il consacre exclusivement à Air CAnada, il déplore le manque d'efforts que la compagnie aérienne déploie afin de faire la promotion du bilinguisme au sein de son personnel, en particulier les agents de bord.

Le président-directeur général d'Air CAnada, M. Calin Rovinescu, a dû se présenter devant le Comité aux langues officielles de la chambre des communes, dernièrement. Il y était d'ailleurs attendu de pied ferme par les législateurs y siégeant, tout au moins ceux qui avaient à cœur de faire croire à un vague attachement à la langue francophone (sic, merci Mélanie Joly).

Ils ne comptaient pas faire face à un Rovinescu particulièrement combatif qui a défendu son pitoyable bilan bec et ongles à coups d'arguments fallacieux. À l'en croire, Air CAnada serait l'entreprise nationale qui en fait le plus afin de promouvoir la langue française dans ses services.

C'est sans compter les exemples, qui lui ont été fournis par des députés, d'agents de bord unilingues anglais à bord de vols entre le Québec et des villes cAnadiennes, et même des vols entre deux destinations québécoises.

Imperturbable, ce cher bon gros vieux M. Rovinescu a blâmé de problème sur la perte de vitesse notable du bilinguisme au CAnada.

Eh ben oui. Mais la faute à qui, mon Calin?

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