Vous savez, les otaries, ces charmants pinnipèdes qui, dans
les cirques, exécutent des tours d’adresse qui enchantent tellement les
tout-petits? Eh bien nos bons et loyaux libéraux du Québec (PLiQ) m’y font de
plus en plus penser.
La dernière en date, c’est que le gouvernement du bon et
intègre Philippe Couillard (le nom est marrant), dans l’optique de nouvelles
compressions budgétaires, présente l’Ontario comme un exemple en matière de
saine gestion.
C’est drôle (hi! hi! ha! ha!).
Oui, car, il y a à peine 2 ans, l’Ontario avait subi une
décote de la part de la toute-puissante firme Moody’s. Remarquez, les oukases
de Moody’s ne constituent pas – et de loin – le point d’orgue de ma vie. En
fait, ses annonces ressemblent davantage à du chantage institutionnalisé qu’au
fruit d’une rigoureuse analyse économique. Mais comme le PLiQ, ministre des
Finances en tête, ne jure que par ces gendarmes du capitalisme mondial, il y a
de quoi se gratter la caboche.
Parce que si l’Ontario a été décotée – par Moody’s ou une
autre institution du genre –, c’est qu’elle a mal fait son boulot de petit
larbin de la finance. Si elle a mal fait son boulot, je ne vois pas pourquoi les petits laquais d’ici cherchent à l’imiter.
Peut-être s’agit-il tout simplement d’un de ces tours
d’adresse de pinnipèdes qui ne veulent rien dire.
J’espère qu’au moins, vous, vous n’êtes pas enchanté.
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