Depuis 30 ans, les gouvernements occidentaux s’emploient à réduire la souveraineté de leurs États respectifs au profit des transnationales et du conglomérat financier international.
[...] les accords de libre-échange successifs, négociés et signés sans consulter le peuple et même souvent les élus, lient les mains des gouvernements sur nombre de sujets.
[...] Des transnationales ont déjà fait connaître leur intention d’utiliser ces différents accords pour s’attaquer aux salaires minimums (jugés «trop élevés»), aux lois du travail et celles sur l’environnement («trop restrictives») et même s’attaquer à l’interdiction du nettoyage de la viande de volaille… à l’eau de Javel!
À quoi servira-t-il d’être souverain si toutes les lois touchant à l’économie, la santé, l’environnement, le travail, les mesures sociales la salubrité des aliments, etc. nous échappent au profit d’intérêts étrangers?
Pierre Lagassé, Libre opinion, Le Devoir, 12 février 2014
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Sans oublier les intérêts locaux
Dans un jugement qui risque de raviver le débat sur l’exploration pétrolière au Québec, la Cour supérieure vient de se rendre aux arguments de l’entreprise Pétrolia, qui contestait la validité du règlement adopté par Gaspé dans le but de protéger ses sources d’eau potable. Cette législation avait pour effet d’interdire de facto tout forage pétrolier sur son territoire.
La Cour supérieure donne raison à Pétrolia
Alexandre Shields, Le Devoir, 11 février 2014
Alexandre Shields, Le Devoir, 11 février 2014
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