Le gouvernement Marois, prétendument québécois, a lancé une
autre initiative qui lui permettra de faire encore marche arrière, question de
démarrer la prochaine session parlementaire sur le même pied que la précédente.
Au programme, cette fois, c’est la question des symboles
religieux que la fine équipe veut faire interdire dans les institutions
publiques. Donc, pas de crucifix, d’étoile de David, de croissant,
de poignard sikh, de tête d’éléphant ni de patte de poulet dans les administrations
gouvernementales.
On entend déjà les hauts cris qui vont invoquer quelque
charte des droits et libertés étrangère pour affirmer qu’une telle initiative
risque d’être discriminatoire. Je ne vois pas pourquoi.
Après tout, vous avez
déjà eu l’idée de prier dans les bureaux du fisc? Bon… mauvais exemple…
Vous
avez déjà eu envie de recevoir la communion dans une succursale de la SAQ, même
si on y trouve du vin? Ou de faire pardonner vos péchés devant la
valideuse de loterie? Ou de faire baptiser, communier et marier le petit
dernier dans la salle d’attente de l’hôpital?
En plus, on pourrait aller au
bout de cette pensée, et dire que les symboles religieux n’ont pas leur place non
plus dans les institutions bancaires, entre autres. Quoi de plus public, en
effet?
D’une certaine façon, l’interdiction des symboles religieux
dans tous ces cas serait logique. À moins, bien sûr, que les églises,
synagogues, mosquées et autres temples enregistrés ou incorporés acceptent d’implanter
des guichets automatiques chez eux.
D’ailleurs, connaissant les religions organisées comme je
les connais, ce seraient probablement des guichets pour dépôt seulement.
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