lundi 25 juin 2012

L’essoufflement étudiant?

Les commentateurs n’ont pas manqué pour relever que, lors des dernières manifestations, le mouvement étudiant semble s’essouffler. Moins de participants aux grands rassemblements, moins de marcheurs, moins de bruit de casseroles. C’est donc avec un regain d’assurance que les inféodés libéraux réitèrent les mêmes affirmations qu’on a entendues depuis la fonte des neiges: le mouvement de contestation en est rendu à sa dernière extrémité.

C’est peut-être vrai, mais j’en doute.

Si l’indignation a été suffisamment forte pour que les étudiants restent mobilisés aussi longtemps; si elle a fait en sorte qu’ils ont consenti tous les sacrifices que leur contestation leur a coûtés – sans compter les blessures, et pas seulement au moral; bref, s’ils ont tenu le coup jusqu’ici entraînant dans leur sillage tous ceux qui restent attachés aux libertés fondamentales et à la justice tant sociale que légale… D’après moi, il faut s’attendre à ce que la lutte reprenne de plus belle dès le mois d’août.

Moins de mobilisation en ce moment? Certes.

Dites-vous simplement que ce que le gouvernement du compétent et brillant John James Charest n’a pu faire, ce sont les vacances estivales qui l’ont accompli… en partie.

Sauf que…

À la rentrée, tout le monde sera plus reposé et plein d’énergie.

À bientôt, Johnny!

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