mercredi 29 février 2012

Le privé incapable d’accoter les services publics

Olivetti Summa-15, par Natale Capellaro et Marcello Nizzoli, 1949.
Photo: Christos Vittoratos, via Wikimédia

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Les plus perspicaces s’en doutaient, à qualité égale, le secteur privé ne peut pas offrir des services à la population à moindre coût que les services publics offerts par l’État québécois.

Une étude de l’IRÉC, dévoilée le 26 février dernier, le démontre, hors de tout doute. En finançant des services publics, les particuliers et les familles québécoises font une bonne affaire de plusieurs façons.

D’abord, selon les auteurs de l’étude, Gabriel Sainte-Marie et Pierre Gouin, 60 % des ménages québécois obtiennent plus en services de l’État que ce qu’ils paient en taxe, impôts et contributions diverses.

En moyenne, les ménages québécois reçoivent 37 312 $ en services de l’État, soit 68 % du revenu moyen gagné tandis que, pour les individus, les services publics représentent 17 000 $ dollars qui s’ajoutent à leurs revenus annuels.

Le privé incapable d’accoter les services publics
Jacques Beaumier, L’Aut’Journal, 28 février 2012

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