mardi 11 mai 2010

Remords de Capitalistes 1/2

ARISTOTE

« Chaque homme revendique la justice pour bien vivre et se réaliser, et c'est pourquoi au-delà de la communauté familiale et de la communauté économique il ne peut vivre pleinement homme que dans la cité ».

« Chaque classe, suivant sa position sociale, interprète les critères de la justice à son avantage. Le riche estime que le critère du mérite est la richesse, le noble estime qu'il s'agit de la noblesse, et le peuple, dénudé de tout, estime que ce n'est aucune propriété en particulier, mais la liberté qu'il possède en commun avec toutes les autres classes...».
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Nous avons le pouvoir de changer les choses.

Et la population en vient à croire que tel est le monde aujourd'hui, qu'elle n'y peut rien - et subit les contrecoups du renouveau du courant primaire: la domination du capital, l'exploitation des uns par les autres, les lois du marché responsables de bien des excès.

Ce sont les gens qui savent ce qui leur convient--et c'est pourquoi:
  • il faut que les collectivités aient une prise sur les structures et les lois,
  • il faut dans les sociétés par actions, une plus grande participation actionnariale,
  • il faut humaniser le capitalisme,
  • il faut davantage d'entreprises sous contrôle démocratique,
  • il faut une véritable et permanente éducation citoyenne.

L'éducation à la maîtrise d'un mieux vivre ensemble
le capital est au service des personnes et non l'inverse!

Claude Béland (le Riche), Pierre Genest (le Noble), Hélène Simard (le Peuple)
Le Devoir, 11 mai 2010

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Ils ont cité:
Jacques B. Gélinas, Revue possible, Reconstruire l'économie sur la coopération, volume 32, automne 2008
Michel Beaud, Le Basculement du monde, La Découverte, 2000
Manière de voir, Le Monde diplomatique. janvier 2009

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Avec une population comptant plus d'un million d'analphabètes, de sa prédisposition à joindre des Églises de toutes sortes et de sa propension à vivre dans l'ignorance , le Québec mérite d'offrir une éducation laïque, citoyenne et gratuite.

Et, s'il vous plaît, ne dites surtout pas que nous n'en n'avons pas les moyens!

Merci.

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