samedi 11 avril 2009

Yankee loser (ça fait un mauvais jeu de mots avec «ankylosé»)


Les accusations volent bas en ce moment aux Stazunis pour critiquer les services de santé du Québec qui n’ont pu sauver la vie de Natasha Richardson.

On se souviendra que l’actrice avait chuté lors d’une leçon de ski à la base de plein air de Mont-Tremblant. Cet incident avait entraîné des complications, lesquelles avaient été fatales à l’épouse de Liam Neeson.

Les commentaires ne manquent pas afin de souligner que, si les services de santé avaient disposé d’un hélicoptère – préférablement supersonique, je suppose – afin d’évacuer la blessée vers un centre hospitalier, elle aurait peut-être survécu.

Évidemment, on oublie de mentionner que, lorsque l’ambulance s’était présentée la première fois, madame Richardson l’avait déclinée. On oublie aussi d’expliquer que, si un hélicoptère est évidemment disponible en permanence à Hollywood pour les gens riches et célèbres, il ne fait pas toujours partie de la trousse de premiers soins des programmes de santé universels et gratuits.

Le fait demeure que c’est plutôt minable pour les Yankees de saper le projet de médecine sociale dans leur pays en cassant du sucre sur le dos du nôtre, une chose qu’ils nous envient.

Bien sûr, de notre côté, on aimerait bien avoir leur potentiel de frappe thermonucléaire. Mais bon, on a les priorités qu’on a…

1 commentaire:

Daniel Tremblay a dit…

Ça devait pas être chaud pour faire du ski!