lundi 27 avril 2009

Les quiétudes de l’inquiétude

Je commençais à être inquiet!

Il y avait bien deux ou trois mois sans qu’une menace quelconque n’ait été brandie afin de nous chauffer à blanc encore une fois. La listériose étant chose du passé, comme la grippe aviaire, le C. difficile, le SRAS, les inondations et les sécheresses, le virus du Nil occidental, les algues bleues, les pluies acides, le bogue de l’an 2000, le 11 septembre, les moules zébrées, la crise économique, l’autre crise économique – et puisque l’Iran, l’Irak, l’Afghanistan et la Corée du Nord n’avaient plus l’allure du bonhomme Sept-Heures –, je commençais à avoir peur que nous n’ayons plus peur…

Fort heureusement, les bonnes nouvelles n’ont pas tardé. Voici que le virus de la grippe porcine est à nos portes et que, chanceux que nous sommes, nous allons vraisemblablement tous y passer du premier jusqu’à la dernière, sans exception, comme les fois précédentes.

Oui, l’opportunité de la chose est indéniable. J’avais si peu de raisons de m’inquiéter, dernièrement, que j’en perdais le sommeil.

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