Marie de nous

 

Finalement, la grogne suscitée par la visite quasi protocolaire de la gouverneure générale Marie Simon au Québec commence à se résorber.

Évidemment, comme le veut la coutume au CAnada, tout impair linguistique est, après coup, profondément regretté. En plus, il donne lieu à tout un chapelet de promesses visant à corriger la situation délictuelle. Promesses qui, bien entendu, resteront lettre morte jusqu'à la prochaine gaffe insultante d'un représentant de cette belle démocratie fédérale et postnationale, qui est celle du pays voisin.

Dans le cas de Mme Simon, j'aimerais offrir une solution qui donnerait un coup d'arrêt définitif aux critiques et qui – ce qui sera encore mieux – ne demandera aucun effort à la gouverneure générale, laquelle est effectivement bilingue, puisqu'elle maîtrise non seulement l'anglais, mais aussi l'inuktitut.

Dès lors, la prochaine fois qu'elle montrera sa face au Québec, elle n'aura qu'à parler l'inuktitut. Personne ne pourra lui reprocher d'utiliser sa langue maternelle et – autre avantage, majeur celui-là – très peu de gens au Québec comprendront ce qu'elle raconte.