lundi 27 mai 2024

Ad jugé

 



Évidemment, personne ne doutait que, tôt ou tard, le système judiciaire allait accorder les injonctions tant attendues par les recteurs afin d'obliger les manifestants propalestiniens à dégager leurs pénates.

Ainsi, l'université MéGill, à Montréal, a soumis de telles demandes à deux reprises, lesquelles furent chaque fois refusées. Par contre, l'université du Québec à Morial (UQAM) a déposé une seule demande d'injonction qui fut acceptée, de sorte que, maintenant, les manifestants doivent démanteler leurs fragiles petites barricades. Pas de problème, ils n'auront qu'à éternuer pour ce faire.

On peut tout de même se demander ce qui a fait une différence dans la décision des juges quant à ce dossier. Serait-ce de la discrimination? Ainsi, la justice se porterait-elle davantage au secours des institutions de haut savoir francophones?

Ou serait-ce au contraire qu'on a fait en sorte que les francophones servent d'exemple, au cas où les policiers auraient la main plus leste avec leurs matraques, et ce, afin d'inciter les autres manifestants à plus de conciliation?

Remarquez que, dans ce dernier cas, ça reste de la discrimination.

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