Dans la pièce Les fourberies de Scapin (acte II, scène 7), le principal protagoniste fait croire à Géronte que son fils a été kidnappé afin de lui soutirer de l'argent. Rassurez-vous: l'escroquerie est ourdie pour la bonne cause, de sorte que vous pourrez envoyer vos enfants voir la pièce, si elle est montée un jour. C'est à ce moment que Géronte, très près de ses sous répète, pratiquement en le psalmodiant, son «Que diable allait-il faire dans cette galère?»
La question se pose dès lors qu'il faille considérer les mobiles ayant poussé le Québec à ouvrir une représentation à Tel-Aviv. Est-ce par atavisme, à force d'avoir subi les impérialismes successifs de l'Anguelterre, du CAnada et des Stazunis?
Apparemment, il ne suffit pas qu'on nous impose l'impérialisme colonial. Encore faut-il que la CAQ aille l'encourager à l'autre bout de la planète.
Pas de quoi être fier.
N.B. Pour cette fois, je dois féliciter très sincèrement cette initiative de Québec solidaire, alors que d'ordinaire je brocarde avec application cette formation politique qui n'en est pas elle-même à sa première fourberie. C'est pour cette raison que j'accompagne mes éloges du sceau idoine.
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