Le premier ministre du plusse meilleur pays du monde, le très postnational fils de Pierre Elliott Trudeau, y a mis le temps, mais il y est finalement parvenu. En effet, du bout de ses molles petites lèvres, il a adressé une forme d'avertissement à l'endroit d'Israël, hier.
L'étonnante prise de position de sa part – étonnante parce qu'honnête – a eu lieu au sommet de l'APEC (l'arnaque économique Asie-Pacifique). Remarquez qu'il n'a pas reproché à Israël d'être un État pratiquant l'apartheid, ni que ce dernier avait spolié les Palestiniens de leurs terres, ni que les interventions militaires actuelle et passées à Gaza faisaient preuve d'une brutalité sans nom. Mais au moins a-t-il prévenu que les actions auxquelles l'État hébreu se livre présentement «compliquaient l'atteinte d'une stabilité à long terme». Depuis le temps, il a fini par s'en apercevoir; bravo, petit.
Par contre, on se demande ce qui a amené cette prise de position inattendue. Personnellement, je suppose que, avant de partir pour le sommet, il a dû faire le ménage dans son garage et, là, il a trouvé, traînant par terre, un pantalon et a décidé de l'enfiler pour voir ce que ça faisait. En d'autres termes, il a «mis ses culottes», comme on dit au Québec; ou, si vous préférez, il s'est «trouvé une paire de couilles», comme on dit en France.
Que ce soit l'une ou l'autre, il a dû être surpris.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire