Autrefois, en politique québécoise, les candidats aux élections promettaient de paver des voies rurales. Les routes se sont ainsi asphaltées progressivement, au fur et à mesure que les électeurs disciplinés autant que résignés votaient «du bon bord».
Maintenant que M. François le Gault*, le chef de ma CAQ, le parti au pouvoir, a perdu l'élection partielle de Jean-Talon, il lui faut trouver quelque chose pour se réapproprier les votes de la région de Québec.
Sa meilleure idée, aussi déplacée en soi qu'une idée issue de la matière grise du fils de Pierre Elliott Trudeau, est de relancer le projet d'un «troisième lien». Vous savez, le truc qu'il sait irréalisable depuis trois ans.
Un tunnel sous le Saint-Laurent contre quelques kilomètres de routes asphaltées… Pour certains d'entre vous, qui trouvent que les promesses électorales coûtent de plus en plus cher, ne vous inquiétez surtout pas. Il subsiste une différence fondamentale entre les promesses électorales d'autrefois et celles d'aujourd'hui.
Il arrivait que celles d'autrefois finissent par se réaliser.
* Le gault, ou argile de Gault (dite parfois «argile albienne»), est une formation d’argile raide de teinte gris-bleu à gris foncé, qui s'est déposée à profondeur moyenne dans des eaux marines calmes, au cours du Crétacé inférieur. [… Il] contient souvent des nodules phosphatiques en grande quantité, dont une partie est classée comme coprolithes, c’est-à-dire un excrément minéralisé, fossilisé.
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