Les dirigeants de l'OTAN, c'est-à-dire les Stazunis, et les partenaires secondaires de l'alliance se réunissent aujourd'hui à Vilnius, la capitale de la Lituanie, pays balte limitrophe du Belarus.
Dans le contexte actuel, alors que la guerre en Ukraine fait toujours rage, la tenue de ce sommet à proximité de la Russie est une marque de courage et de défi de la part des membres de l'Organisation.
Évidemment, les tractations visant à constater l'impuissance de l'Occident face à la politique russe seront menées sous la protection assidue d'avions Rafale fournis par la France et de batteries de missiles Patriot, fournies celles-là par l'Allemagne. On a beau être courageux, mais il faut surtout être prudent.
Notons au passage que les Yankees se sont prudemment abstenus d'y avoir une présence militaire. Quand on se blottit frileusement sous des airs de bravade, ce n'est pas le moment de provoquer une bavure. En cas d'incident, il est préférable de laisser un allié se coucher plutôt que de devoir s'humilier soi-même.
Alors que la guerre s'enlise encore davantage devant l'échec de la tant vantée offensive ukrainienne, les attentes sont grandes afin de voir le sommet accoucher de moyens pour remédier aux échecs successifs de la diplomatie occidentale et des sanctions devant étouffer la Russie.
Fort heureusement, pour sa part, le président ukrainien Volodymyr Zelensky sera sans doute sur place pour jouer la petite mouche du gros coche.
Qu'il ait soin, cependant, de ne pas être le gros dindon de la petite farce.
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