lundi 24 mai 2021

Jour des Patriotes

 



La qualité de la langue française est en chute libre, au Québec. Comme le dirait un de mes amis: «C’est ça, disparaître.»


On note que non seulement la connaissance de la langue est mauvaise chez les élèves du primaire et du secondaire, mais qu’elle l’est tout autant chez les étudiants du collégial et de l’universitaire. Or, ce n’est là qu’une partie du problème, car on constate qu’elle n’est guère meilleure chez les enseignants. 


On me dira certainement que, pour exécuter un calcul différentiel, il n’est nul besoin de connaître la règle d’accord du participe passé. C’est sans doute vrai. Mais là où le bât blesse cruellement, c’est que les futurs professeurs de français peinent à réussir leur examen de français. S’ils maîtrisent mal la langue, comment pourront-ils en transmettre le savoir?


D’autant moins que le contexte est certes défavorable à la mise en place de mesures énergiques afin d’encourager cet apprentissage à l’échelle du Québec. On sait que le gouvernement provincial a mis de l’avant la loi 96 afin de promouvoir l’application de la Charte de la langue française. Ladite loi, qui ne va pas assez loin au goût de ceux qui refusent de disparaître, prend à rebrousse-poil tous les autres.


Ainsi, le CAnada aura sans doute plus d’une fois l’occasion de reprocher au Québec son fascisme inhérent en matière linguistique, entre deux articles félicitant l’Université Laurentienne de sa récente décision.




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