mardi 15 décembre 2020

Indispensable, mais dispendieux

 



Faisons l’impasse sur une explication des dessous du système électoral yankee, voulez-vous? Tout l’imbroglio auquel nous assistons présentement a pourtant de quoi donner le tournis. Essentiellement, l’intention à l’origine dudit système était d’empêcher qu’un pauvre, un immigrant ou une personne de couleur devienne président des Stazunis. On a beau se prétendre la nation indispensable et exceptionnelle, il y a tout de même des limites à s’imaginer meilleur que tout le monde.


Le président élu yankee, Joe Bidon, a livré un discours hier au cours duquel il a dit que «la démocratie l’a emporté», à la suite de l’élection de novembre dernier. Est-il besoin d’ajouter à quel point les commentateurs s’en sont flattés? Personne n’a cependant relevé à quel point cette victoire a été courte. Il s’en est fallu de peu que le vote soit renversé par une présidence aux velléités de dictature. On a beau être exceptionnel, l’important c’est de rester indispensable.


C’est d’ailleurs frappant. Il y a constamment un peuple, une race ou une nation qui se prétend choisi, supérieur ou indispensable. Malheureusement, le sentiment de supériorité a un prix. 


Pour les autres.


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