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Tout a commencé parce que l’Équateur était très endetté. Le pays s’est alors tourné vers le Fonds monétaire international (FMI) afin de contracter un prêt pour rembourser ses créanciers. Personnellement, je ne vois guère en quoi le fait de contracter de nouvelles dettes est avantageux afin de régler les anciennes; mais bon, je ne suis pas un économiste de haut niveau.
Au final, le FMI a consenti un prêt de 4,2 milliards de dollars aux conditions usuelles, c’est-à-dire des mises à pied massives parmi les fonctionnaires, des réductions de salaires, des privatisations, dont celle des fonds de retraite, et une augmentation phénoménale du prix des carburants. Il y eut, en plus une petite condition yankee qui fut exigée de l’Équateur: qu’elle cesse sa protection de Julian Assange, de sorte que ce dernier pût être chassé de l’ambassade londonienne.
Du jour au lendemain, l’Équateur s’est trouvé plongé dans la misère. La colère populaire a pris les rues d’assaut et, le 7 octobre, le gouvernement a dû fuir la capitale. Depuis vendredi, un couvre-feu a été instauré pour deux mois, dans l’espoir de restaurer l’ordre. Mais uniquement l’ordre néolibéral.
Bref, jusqu’à tout récemment, l’Équateur était dans les dettes, comme tout le monde; maintenant, il est dans la merde.
Merci, FMI!
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