M. John McCallum est de la paix. |
Rappelons brièvement les faits. Il y a peu, Mme Meng Wanzhou, directrice financière de Huawei, le géant chinois des télécommunications, avait été arrêtée à son arrivée au CAnada. Sous le prétexte fallacieux de malversations financières, il s’agissait de contrer la montée en puissance de la multinationale dans un domaine où les Stazunis entendaient maintenir leur hégémonie. De toute évidence, il s’agissait d’une de ces nombreuses situations où le roquet outaouais se mettait à la disposition pleine et entière de son maître washingtonien.
À cette époque, l’ambassadeur cAnadien en Chine s’appelait John McCallum. Il avait commencé par expliquer, jeudi dernier, que le dossier de Mme Meng était suffisamment solide pour lui éviter une éventuelle extradition aux Stazunis où elle risquerait fort d’être condamnée.
De quoi se mêlait-il? Immédiatement, les commentaires avaient surgi pour critiquer vertement cette intervention déplacée et pour réclamer la démission du diplomate. Si le gouvernement du fils de Pierre Elliott Trudeau avait fait front, quoique faiblement, afin de défendre M. McCallum, ce dernier en a rajouté une couche vendredi en expliquant à une journaliste que si les Stazunis abandonnaient les poursuites envers la femme d'affaires chinoise, ce serait une bonne chose pour le CAnada.
De quel droit se permettait-il de prendre la défense des intérêts de son pays aux dépens de ceux de l’empire yankee?
Les choses n’ont fait ni une ni deux. Sanctionné pour avoir mis son gros nez – par deux fois – entre les Stazunis et leurs intérêts commerciaux, John McCallum s’est fait montrer la porte par le fils de Pierre Elliott Trudeau.
Bref, le meilleur langage diplomatique c’est: ferme ta gueule!
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