vendredi 3 août 2018

Tout vient à point à qui sait attendre



Hier, journée de commémoration du génocide des Romanichels, le gouvernement du CAnada, proactif comme c’est pas permis, a reconnu, par la bouche de Pablo Rodriguez, ministre du Patrimoine et du Multiculturalisme, ce génocide perpétré «par les nazis et leurs collaborateurs» au cours de la Deuxième Guerre mondiale.

Il faut dire que, côté génocide, la scène est accaparée, depuis 1945, et que bien des exterminations ont été, sinon ignorées, tout au moins laissées dans l’ombre, la majeure partie du temps. C’est le cas des Roms, comme celui des homosexuels et des handicapés intellectuels, entre autres.

Certains génocides se sont imposés chiffres à l’appui. Cependant, le génocide le plus meurtrier imputable aux nazis – et à ces collaborateurs qu'il ne faut jamais oublier – a tout de même fait, selon les estimations plus conservatrices, 16,5 millions de victimes parmi les civils de l’URSS; sans compter les 8,6 millions de pertes militaires. Et pourtant, de ce génocide-là, on entend également peu parler.

Le musée de l’Holocauste, situé sur le chemin de la Côte-Sainte-Catherine, à Montréal, a signalé la journée du génocide des Roms.

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