jeudi 23 novembre 2017

La chanson de Gerry

https://www.vigile.quebec/articles/le-premier-ministre-couillard-souhaite-discuter-avec-gerry-sklavounos


Vous souvenez-vous de Gerry Sklavounos? Peut-être pas, et qui pourrait vous le reprocher? Depuis cette époque reculée, il n’a pas «manqué de manquements» de la part du gouvernement de ce bon et cher premier ministre Philippe Couillard (le nom est marrant). Oui, c’était il y a un peu plus de 2 an, avant ce déluge d’accusations relativement à des affaires d’agressions sexuelles.

Gerry avait la réputation d’être un personnage déplacé et insistant à l’endroit des jeunes femmes au point où, à l’intérieur des murs de l’Assemblée nationale et de ses dépendances, le mot se passait de l’une à l’autre sous la forme de sérieuses mises en garde. C’est dire à quel point sa réputation le précédait et à quel point elle était connue de tous. Mais comme il était un représentant influent d’une des importantes communautés culturelles, sur le vote desquelles compte le Parti libéral du Québec (PLiQ), on fermait complaisamment les yeux sur ces travers «de gars», en haut lieu.

Malgré tout, une jeune femme courageuse, contre l’avis même des policiers auxquels elle s’était adressée, avait décidé de porter plainte contre Gerry au sujet d’une agression à caractère sexuel. Bien entendu, l’enquête a échoué à retenir quelque accusation que ce soit à son endroit, mais – curieusement – il n’a pas encore été réintégré au sein du caucus du PLiQ.

Aujourd’hui – comme c’est touchant –, lui-même et le premier ministre s’égosillent à répéter que Gerry n’a donc rien à se reprocher, puisque le Directeur des poursuites criminelles et pénales ne l’a pas accusé d’agression. Il semble donc acquis que Gerry va revenir au PLiQ, car les prochaines élections seront sans doute chaudement disputées et que Philippe va avoir besoin de tous les soutiens qu’il pourra gratter au fond de ses tiroirs.

On pourrait en faire une chanson:

«Gerry revient par la grande porte,
Tandis que Philippe, mon pote,
Compte et recompte chaque vote,
Pelote, pelote…»




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